Deux...

Deux jours de suite que je me réveille avec un mal de crane monstrueux, le bide en compote, des nausées penibles et une irresistible envie de chialer... En bref, une bonne gueule de bois.
L'alcool ne me réussit pas, je le sais. Et pourtant, à chaque fois je recommence...

J'en ai plus que marre d'enchainer coup de blues sur coup de blues, ma cervelle de poisson rouge n'a plus le temps de se reposer, j'ai bien peur qu'elle finisse par surchauffer puis éclater, un peu comme un oeuf dans un four à micro-ondes. Peut etre une bonne façon de changer enfin la couleur de mes murs, ce jaune cocu et laiteux que je deteste pourrait alors etre transformé en beau rouge sang agrémenté de morceaux de cervelle que je suppose blanche.

Besoin de contact humain, de calins, de tendresse, de marques d'affection, de chaleur, comme si ca faisait plusieurs années que je n'avais pu y gouter. Moins d'une semaine. Comme si mon estomac insatiable n'etait que le reflet de mon corps, lui aussi boulimique. Mon moi n'est il donc qu'un trou béant ? Un gouffre ?